Je reviens donc sur ce qui aurait dû être un post avec 4 livres et qui va finalement être 3 postes de 1 livre parce que ça prend plus de temps que prévu d’écrire…
Et aujourd’hui on va parler du deuxième livre que je lis en ce moment :
2- Vostok de Laurent Kloetzer

Alors, Vostok, c’est l’histoire d’un livre que je ne voulais pas lire.
L’an dernier, j’ai offert Ilium, Olympos et Au Tréfond du Ciel (oulah, faut que je vous parle de celui-là!!!) à des potes et pour le coup, la Folio m’offrait gratuitement 2 livres d’une sélection préétablie. J’ai donc demandé à la FNAC ce qu’ils avaient en SF et ils m’ont parlé de… Vostok…
Je ne connais pas. Je jette un œil rapidement. Connais pas non plus l’auteur… Je lis le quatrième de couverture, ça parle de 1957, puis ça se passe sur terre. Oulah, ça sent le pâté ça…
Mais bon, c’est le seul livre de SF dans la sélection et c’est gratos donc on prend et on verra plus tard.
Et puis c’est l’heure du voyage de retour au Brésil, ce qui veut dire de loooooongues heures d’attente, jusqu’à ce qu’on ait atteint suffisamment d’altitude pour que l’équipage nous libère les films sans qu’on soit interrompu toutes les 2 minutes par des annonces (dont honnêtement tout le monde se fout : sans “Dec PNC aux portes”, c’est sexy la première fois mais après 3 vols le seul truc encore émouvant c’est “PNC préparez-vous pour le décollage » 30s avant que les moteurs commencent à rugir. C’est un peu long comme parenthèse, non ?).
Bon, bin, c’est le moment idéal pour décider du sort de Vostok.
Au commencement du livre, on accompagne Leonora et sa bande qui observent le pillage d’un navire qui vient d’échouer et se préparent à aller l’explorer. Ça parle de drones, de factions mafieuses en guerre. Et puis il y a Araucan, le ghost. C’est sympa, c’est original, et puis c’est en français.
Oui, ça peut paraître con mais 99% de ce que je lis est en anglais car je préfère lire en VO. Pour le coup, lire en français ça me fait un peu bizarre. Mais ce n’est pas juste à cause du vocabulaire. Comme je subvocalise quand je lis pour le plaisir, la “musique” du livre est différente. Moins agressive que quand je lis en anglais. Et puis le rythme du livre est plus lent que dans la littérature anglo-saxonne de SF. C’est un livre qui prend son temps. C’est agréable.
Rapidement, Juan, le frère de Leonora, fait son entrée. La guerre de gang est omniprésente. Des décisions sont prises, pas toujours judicieuses mais compréhensibles, et leurs conséquences lèvent à Vostok. Le livre oscille constamment entre le présent et le passé, à travers des extraits du livre mémoire de Veronika Lipenkova. Cette alternance donne un peu plus de profondeur au livre et au personnage de Veronika. Les personnages sont intéressants mais, et c’est peut-être l’un des problèmes de lire plusieurs livres en parallèle, n’ont pas le charme et l’originalité de ceux d’Ilium.
Je n’ai pas encore terminé le livre mais jusqu’à présent, il y a seulement un élément qui m’a vraiment contrarié. Je n’aime pas les Deus ex machina dans les fictions et je suis à un moment du livre où j’ai bien l’impression qu’il y en a un gros : un des personnages a une information clé qu’il garde, à mon sens et à ce point de l’histoire, pour lui sans aucune raison. C’est irritant, ça donne envie de secouer ce personnage et de lui demander s’il est « con ou quoi ?! ». Mais je verrai plus tard, il faut d’abord que je termine le livre.
Alors, vous allez me dire “pourquoi conseiller un livre que tu n’as pas terminé et où il y a des trucs qui t’irritent ?”. Et bien parce que globalement je l’aime bien. J’aime bien le style de Kloetzer, j’aime bien le rythme du livre, j’aime bien l’histoire ou plutôt les histoires qu’il raconte et j’ai envie de savoir si ce que je soupçonne depuis le premier tiers du bouquin est vrai ou pas. J’aime bien son côté scientifique et les technologies de cet univers. J’ai envie d’en savoir plus sur Veronika et sur Araucan et sur la guerre des mafias et j’ai envie de percer les secrets de Vostok. Bref, c’est un livre que j’aime bien, différent de ce que je lis généralement et que je prends plaisir à lire.
Ainsi, ce livre que je ne voulais pas lire est devenu mon livre de voyage. Je le lis principalement dans les salles d’aéroport, de train ou d’avion. C’est pour ça que je n’en suis qu’à la moitié mais je trouve que ça colle bien au rythme de l’histoire.
Bref, je remercie Folio de me l’avoir offert et la FNAC de me l’avoir suggéré et vous le recommande.
That’s all folks!
Bon, demain j’essaye d’écrire sur le troisième livre: Horizon vertical de K. W. Jeter
One Reply to “4 livres de SF à lire en ce début de 2024: 2- Vostok”